Archive pour la catégorie ‘Bon à savoir’

Quelques idées reçues sur MedLine / PubMed

Mardi 28 août 2012

À la suite de discussions avec certains collègues, un petit florilège d’idées reçues sur PubMed / MedLine :

Idée reçue n°1 : « Tout ce qui paraît en médecine est indexé dans MedLine. »

Faux. On estime à 40% le taux de littérature biomédicale dont les articles sont indexés par MedLine (zut, j’ai perdu la référence exacte de ce chiffre). Les articles de 5 000 revues biomédicales sont répertoriés, ce qui est déjà respectable, mais tout n’y est pas.

Idée reçue n°2 : « Si je cherche en français dans PubMed, je vais trouver les articles français. »

Faux. Les références des articles sont retraduites en anglais avant d’être indexées dans MedLine, et notamment le titre (qui apparaît alors entre crochets quand l’anglais n’est pas la langue d’origine). De manière générale, ce n’est jamais une bonne idée de chercher avec des mots-clefs français sur PubMed. Vu la masse d’articles recensés, on trouvera forcément quelques papiers en procédant de la sorte, car il reste toujours des scories non traduites dans certaines références. Sur les 5 000 revues indexées, on ne trouve qu’une centaine de périodiques en français.

Par contre, si vous avez trouvé une référence d’article français, et que le PDF est accessible via PubMed, le texte que vous consulterez sera bien en français. Les gens de la NLM ne poussent pas le vice jusqu’à traduire les articles en anglais. Inversement, PubMed ne traduit pas les articles anglais en français. Ni aucun autre outil d’ailleurs, au grand dam des étudiants qui posent régulièrement la question en formation… Les traducteurs automatiques qui existent ne donnent jamais de résultats satisfaisants, même s’ils permettent de saisir parfois l’idée générale d’un texte dans un idiome qu’on ne maîtrise pas du tout.

Idée reçue n°3 : « Si la revue est indexée dans MedLine, c’est une publication de qualité. »

Souvent vrai, parfois faux. Si la plupart des revues répertoriées sont de qualité, il y en a aussi qui n’ont que très peu à voir avec la recherche. Des revues avec de belles photos en couleur, où l’on déniche parfois quelques lignes de textes entre les pleines pages de publicité (non, non, je ne citerai pas de noms !).

Idée reçue n°4 : « Tous les articles sont accessibles en PDF sur PubMed. »

Faux. Déjà, tous les articles n’existent pas en format numérique. Si une icône apparaît en haut à droite de la notice, vous avez de la chance, l’article existe en numérique, et en cliquant sur l’icône vous pourrez y accéder… mais pas toujours gratuitement ! On estime à environ 25% du total les articles dont le contenu est accessible gratuitement en ligne via PubMed. Il s’agit de textes déposés dans des archives ouvertes ou publiés dans des revues en Free Access. Pour le reste, vous devrez vous contenter d’un résumé, dans le meilleur des cas. À moins de bénéficier d’un accès institutionnel qui vous fournira les articles des revues payantes pour lesquelles votre institution a contracté un abonnement.

Idée reçue n°5 : « Tous les articles sont indexés avec des mots-clefs du Mesh » ou « En faisant une recherche PubMed avec les mots-clefs du Mesh je vais trouver tous les articles sur mon sujet. »

Faux. Dans PubMed, les références sont visibles avant même qu’elles n’aient été indexées avec les mots clefs MeSH qui vont bien. On ne peut alors les trouver que par les mots qui apparaissent notamment dans le titre ou le résumé, ou via les mots-clefs fournis par l’auteur ou l’éditeur (qui ne sont pas nécessairement des mots-clefs MeSH). Ce sont les fameux articles qui apparaissent avec le mentions [PubMed - in process] ou [PubMed - as supplied by publisher].

Comment alors être sûr de récupérer jusqu’aux articles les plus récents sur votre sujet, ceux qui n’ont pas encore été indexés ? Le mieux est de lancer votre recherche via l’interface du CISMeF. En fonction des mots-clefs MeSH que vous aurez choisis (en français de surcroît, grâce à la traduction de l’INSERM), cette dernière va rajouter à l’équation de recherche tous les synonymes de vos termes (ceux qui apparaissent dans la fiche MeSH des termes que vous aurez sélectionnés) et les chercher dans les titres et résumés des articles en cours d’indexation.

Idée reçue n°6 : « Toutes les réalités médicales sont présentes dans le MeSH. »

Faux. Avec plus de 25 000 termes, le MeSH recouvre une bonne partie du vocabulaire médical, notamment pour l’anatomie, les maladies, les traitements… Mais il y a des choses que l’on ne trouve pas. Pour chercher des articles concernant un terme ou une expression introuvable dans le MeSH, il existe une astuce. Par exemple, le concept de « dose intégrale« , en radiothérapie, n’est pas répertorié dans le MeSH. Pour trouver des articles qui évoquent ce concept, il faut rentrer l’équation suivante : « integral dose » [TIAB]. Cela va indiquer à PubMed de chercher votre expression (tous les mots qui se suivent dans cet ordre) dans le titres ([TI] comme Title) et les résumés ([AB] comme Abstract) des articles présents dans la base. Et là, bingo, vous trouverez quand même des articles sur votre sujet.

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Une bibliothèque d’anatomie pathologique

Vendredi 25 mai 2012

Quand on travaille en bibliothèque hospitalière, on se dit que les professionnels ne viennent plus à cause des ressources électroniques.

Que nous nous tirons une balle dans le pied en leur fournissant des accès distants, qui leur permettent d’accéder à nos ressources sans venir physiquement à la bibliothèque.

Une autre raison, plus ancienne, vient du fait que les livres les plus utiles et les plus courants dans une spécialité, hé bien les médecins les ont déjà dans leurs bureaux ou leurs services. C’est le cas aussi pour les périodiques : au hasard des erreurs du vaguemestre de l’hôpital, on s’aperçoit que telle revue, que l’on paye très cher et qui n’est plus consultée, est déjà reçue en 10 exemplaires (authentique !) dans tel service.

Un bon bibliothécaire médical devrait donc normalement rêver d’être une petite souris, et de pouvoir aller nuitamment visiter les bibliothèques de chaque service, pour y noter les ouvrages et les revues qu’il n’a plus besoin de commander, ou qui sont au contraire des indispensables.

Hé bien ce rêve, le Bobobiblioblog l’a réalisé pour vous. Enfin, pour une seule spécialité, mais c’est déjà pas mal. Ci-dessous, vous trouverez la liste (au format Vancouver, merci Zotero) des titres conservés dans le service d’anatomie pathologique d’un grand hôpital parisien.

Ce n’est donc pas une bibliothèque idéale, mais cela a le mérite d’être une bibliothèque réelle, constituée par et pour des praticiens. Si cela peut alimenter vos réflexions de poldoc, profitez-en :

(Lire la suite…)

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Encore, toujours plus d’internat !

Jeudi 12 mai 2011

Toujours sur la brèche pour les histoires d’internat.

Vous hésitez sur les titres à acheter parmi les 78 nouvelles collections qui sortent chaque année chez VG ?

En exclusivité, quelques conseils émanant de nos lecteurs (échantillon de D3/D4, pas du tout représentatifs de rien, mais ça peut donner des pistes). Je n’ai aucun mérite, je fais rien qu’à répéter ce que m’a dit mon collègue acquéreur qui s’est penché sur la question :

Nouvelles collections qui sont les plus empruntées :

- « Dossiers thématiques transversaux », la plus demandée, à vous de voir si c’est un critère de qualité suffisant ;

- « Dossiers de spécialité », ça sort bien aussi ;

- « Médecine KB » ;

- « Sous-colles », « Nouveaux dossiers cliniques » et « Derniers tours ECN+ » : sortent moins, mais quand même pas mal.

Si vous avez d’autres retours, je les publierai aussi, bien entendu.

En attendant de nouvelles enquêtes…

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Encore des questions (et des réponses) sur les manuels d’internat

Mardi 10 mai 2011

La question agite décidément les acquéreurs des manuels d’internat : de plus en plus de manuels (merci VG !), de moins en moins de budgets.

Alors on interroge les étudiants pour savoir ce qui est le plus intéressant pour eux (car les bibliothécaires ont rarement préparé les ECN), histoire de voir ce qu’on ne va plus acheter, faute de sous.

Dernière tentative en date : nos collègues de Grenoble.

Ça se lit ici : http://t.co/0B301Wq

Et cela a été courageusement publié sur la page Facebook de la BU de médecine. Bravo !

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Désherbage, essai de mode d’emploi

Dimanche 1 mai 2011

M’étant collé récemment à l’exercice subtil et exaltant du désherbage, je vous joins un petit mémento des choses à ne pas oublier :

- Déjà, se caler sur la liste des recommandations de la conservation partagée pour les périodiques médicaux. C’est elle qui vous dit ce que vous devez garder ou pas, et qui pourrait être intéressé par ce que vous allez jeter. Souvent, les pôles de conservation sont la BIUM (pardon, la BIU Santé !), l’académie de médecine, le CTLes. La BIUM étant généralement le pôle de conservation par défaut, c’est-à-dire qu’ils doivent avoir la collection de référence la plus complète possible pour chaque revue médicale ;

- Faire ensuite votre propre cuisine interne, pour savoir dans quelle mesure vous allez suivre (ou non) ces recommandations : quels sont les titres (et les années !) les plus empruntés, les plus consultés, les plus utiles pour le PEB. Quels sont les titres qui existent ou pas en électronique, pour quelles années, avez-vous les archives ou seulement les numéros courants, etc.

- Au final, vous avez une liste de titres dont vous souhaitez vous débarrasser, avec les années concernées. Liste qui contiendra bien évidemment l’ISSN, qui fait référence. Pas mal non plus, le métrage correspondant à ce que vous donnez : intéressant pour vous (pour évaluer l’ampleur de la tâche et remplir les bons de transfert, l’ESGBU, votre rapport annuel, etc.) et pour les pôles qui seraient intéressés pour récupérer une partie de vos collections (combien de mètres linéaires vont-ils devoir libérer ?) ;

- Envoyer d’abord la liste aux autres bibliothèques de votre réseau. Puis aux pôles de conservation concernés (une liste personnalisée pour chacun, personne n’aime parcourir une liste de 200 titres quand on n’est pôle que pour une revue dans ladite liste). Puis, en dernier recours, les autres bibliothèques qui ne seraient pas pôles, mais qui ont une collection suffisamment importante des revues concernées pour vouloir combler des lacunes ;

- En fonction des réponses, prélever dans vos collections les numéros demandés par d’autres bibliothèques, et les leur envoyer (ou elles viennent les chercher) ;

- Faire venir une benne à côté de votre bibliothèque pour jeter ce qui n’est demandé par personne. Calculer avant le volume nécessaire. Le volume d’une revue, en gros = hauteur d’un numéro (30 cm) X largeur (20 cm) X métrage de la revue = 0.3 X 0.2 X métrage. Vous obtenez un chiffre en mètres cubes. À multiplier au minimum par DEUX pour calculer le volume de la benne nécessaire (quand vous jetez des revues, elles s’étalent dans la benne et leur volume enfle, enfle, enfle…). Souvent les bennes papier font 15 m3 minimum.

- Contacter donc un transporteur pour obtenir une ou plusieurs bennes, spécial papier. Vous pouvez généralement y jeter aussi les cartons ou les boîtes qui accompagnent les revues. Les bennes doivent être fermées, pour que personne ne fouille dedans pour récupérer vos trésors, ou n’y jette un mégot de cigarette, par exemple (les autodafés, ça craint). Une benne fermée s’ouvre souvent par des panneaux situés en haut (sortes de petites fenêtres), ou carrément par des portes à une des extrémités. Souvent, vous payez la dépose et la reprise de la benne, quel que soit le temps qu’elle reste sur place. Prévoyez donc large, pour être sûrs d’avoir fini. Par exemple, à 4 personnes, on bazarde 200 ml bien préparés en une journée de travail. Au final, le transporteur devra vous remettre un certificat de recyclage.

- Prévenir les services de l’hôpital que vous voulez faire installer une benne près de votre bibliothèque. Prévenir notamment la sécurité, pour qu’ils réservent l’emplacement (en neutralisant par exemple des places de parking avec du rubalise ou des plots) et avertissent les vigiles de la barrière de l’arrivée d’une benne (ce qui se fera souvent le matin, vers 6h30, quand l’hôpital n’est pas encore trop encombré de voitures et ambulances en triple file et vous ne serez donc peut-être pas présent pour veiller à la bonne marche des choses). Attention aussi, on ne dépose pas de benne à moins de 8m de la façade d’un IGH (immeuble de grande hauteur) ;

- Identifier physiquement sur vos étagères ce qui doit partir ou pas. Ne mélanger pas du « à jeter » et « à garder » sur une même tablette, sinon tout va se mélanger. Ne pas mettre non plus une grosse étiquette « pilon » sur les étagères à jeter, au risque de vous faire harceler par les lecteurs et les médecins ( »Quoi, vous osez jeter des livres et des revues !?« ) ;

Prévoir le matériel et les équipes pour le grand jour. Si vous avez le temps, vous pouvez mettre vos revues en carton, ce sera plus pratique pour le jour J : pas besoin de se poser des questions face aux étagères pour savoir ce qu’on garde ou pas, on met tout sur une palette et basta. Pas besoin d’acheter des cartons, les pharmacies des hôpitaux en jettent des dizaines chaque jour, ils vous les donneront si vous demandez gentiment ;

- Ne pas faire de cartons trop gros. Rien de plus lourd qu’un carton rempli de papier ! Et des cartons solides aussi, avec les bords croisés en dessous (et pas simplement repliés) et scotchés en plus. Rien de plus chiant qu’un carton qui s’ouvre par en-dessous quand on le soulève !

- Si les revues sont en carton, pour le transport prévoir des diables, ou des transpalettes. Ne pas les charger trop, surtout si vous avez une pente à descendre ou à monter pour atteindre la benne !

- Si vos revues ne sont pas en carton, pas de panique : des chariots à livres suffisent. Du moment que les revues sont bien tassées dessus, ça tiendra jusqu’à la benne. Encore mieux : le caddie de supermarché, le top du top pour les revues en vrac !

- Le jour J, ne venez pas en costume, mais avec en t-shirt, jeans et si possible chaussures de sécurité (coquées). Un carton ou une roue de chariot sur un pied, ça fait très très mal. Faites-vous acheter des blouses, des masques anti-poussière, des gants (de manutention, pas des gants en tissu pour tourner délicatement les pages d’un manuscrit ! Et encore, il paraît que les gants pour tourner les pages de manuscrit, c’est mal) ;

- Une fois que tout cela est fait, défoulez-vous et balancez tout dans la benne !

Voilà, vous avez désherbé, félicitations !

(si vous voyez des choses à rajouter, lâchez vos com’;-)

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Les indispensables de biochimie

Vendredi 14 janvier 2011

Ami acquéreur, tu veux créer un fonds en biochimie (pour les 3e cycle et les praticiens), et tu ne sais pas quoi acheter.

Heureusement, les praticiens et les internes de mon hôpital ont travaillé pour toi. Nous les avons contactés pour étoffer notre pauvre fonds en la matière, et voici la liste des « indispensables » que nous avons pu établir.

À surveiller une fois acquis, car de nouvelles versions françaises sortent au fur et à mesure des traductions des versions américaines (que vous pouvez aussi acheter directement, si vos lecteurs lisent l’anglais) :

  • Alberts, B.M., Johnson, A. & Lewis, J., 2011. Biologie moléculaire de la cellule 5 éd., Paris: Flammarion Médecine-Sciences.
  • Berg, J.M., Tymoczko, J.L. & Stryer, L., 2008. Biochimie 6 éd., Paris: Flammarion Médecine-Sciences.
  • Delattre, J. et al., 2003. Biochimie pathologique : aspects moléculaires et cellulaires, Paris: Flammarion médecine-sciences.
  • Durand, G. Beaudeux, J. & Association des enseignants de biochimie et biologie moléculaire des Facultés de pharmacie (France), 2008. Biochimie médicale : marqueurs actuels et perspectives, [Cachan]: Éd. médicales internationales.
  • Hainque, B., Baudin, B. & Lefebvre, P.., 2008. Appareils et méthodes en biochimie et biologie moléculaire, Paris: Flammarion Médecine-sciences.
  • Karp, G. & Masson, P.L., 2010. Biologie cellulaire et moléculaire 3 éd., Bruxelles: De Boeck.
  • Lehninger, A.L. et al., 1994. Principes de biochimie, Paris: Flammarion.
  • Marshall, W.J., Bangert, S.K. & Raynaud, É., 2005. Biochimie médicale : physiopathologie et diagnostic, Paris: Elsevier.
  • Rouessac, F. et al., 2009. Analyse chimique : méthodes et techniques instrumentales : cours et exercices corrigés 7 éd., Paris: Dunod.
  • Vaubourdolle, M., 2004. Biochimie clinique, Paris: Elsevier.


Si vous en voyez d’autres à rajouter, dites-le moi, et j’actualiserai la liste.

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Les nourrissons abrégés

Dimanche 5 décembre 2010

Enfin un premier épisode pour la saison 4 !

Avec un post très court et très concret : ne voilà-t-y pas qu’on m’a sollicité pour une recherche documentaire pleine de NRS.

Damned, que sont ces bêtes-là ? En bon bibliothécaire, je cherche en vain un acronyme, comme les affectionnent mes collègues. Le « S » pour « santé » sans doute ? Et je cherche, et je cherche, et mon meilleur ennemi Google demeure muet.

Heureusement, perdu au milieu de la 57e page de résultat, au milieu d’un obscur PDF, la réponse est apparue : point d’acronyme, mais une abbréviation sauvage :

NRS = nourrisson.

Dans le même ordre d’idées (en tout cas glanés dans le même PDF) :

ENF = enfants

HE = huile essentielle reconstituée

HA = hydroalcoolique

CCL = commercialisation.

Autant d’abbréviations (médicales ?) qui pourraient vous être utiles pour répondre aux questions d’un thésard. À bon entendeur…

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Un été à la BIUM

Vendredi 2 juillet 2010

À l’orée des grandes vacances, je me permets de reproduire ci-dessous le tableau très utile établi chaque année par la BIUM, qui recense les dates de fermeture des bibliothèques médicales en Île-de-France pendant l’été.

Si jamais les auteurs de ce fichier ne veulent pas que je le laisse en ligne, qu’ils me le disent maintenant, ou qu’ils se taisent à jamais. Car je n’ai pas les droits dessus, et c’est un gros boulot que de réaliser ce recensement annuel. Mais comme c’est aussi d’utilité publique, je me permets de le reproduire quand même.

Fermeture estivale 2010

Bibliothèques d’Île-de France :
médecine, pharmacie, odontologie, psychologie

Bibliothèque

Du inclus

Au inclus

Autre fermeture Commentaires
BIUM

Pas de fermeture

*Tous les samedis d’août

* Histoire de la médecine :

fermée du 24/07 au 15/08

Horaires :

du 26/07 au 13/08 : 10h-18h

BIUP

31/07

22/08

Les samedis 17 et 24/07, les samedis d’août Horaires :

du 19/07 au 30/07 : 9h-17h

du 23/08 au 27/08 : 9h-17h

Académie nationale de médecine

30/07

31/08

Paris-Descartes Cochin 19/07

22/08

Horaires :

du 01/07 au 30/09 : 9h30-19h, du lundi au vendredi

Paris-Descartes Cordeliers

26/07

31/08

Horaires :

du 1/06 au 30/06 : 9h30-22h, du lundi au vendredi ; 9h-12h le samedi

à partir du 1/07 : 9h30-19h, du lundi au vendredi

Paris-Descartes HEGP

Pas de fermeture

Horaires :

10h-19h du 01/07 au 31/08, du lundi au vendredi

Paris-Descartes Necker

Fermeture

Paris-Descartes Montrouge

26/07

01/09

Horaires :

9h-18h, de juillet à septembre

Paris-Descartes Henri Piéron

24/07

22/08

Horaires :

du 21/06 au 23/07, et du 23/08 au 17/09  : 10h-18h

UPMC Pitié Salpêtrière

31/07

05/09

Fermeture du 30/06 au 02/07

+ éventuels travaux pour mise en sécurité incendie

Horaires :

jusqu’au 30/06 : 9h-23h

du 01/07 au 30/07 et du 30/08 au 3/09 : 9h-17h30 du lundi au vendredi

à partir du 06/09 : 9h-23h

UPMC Saint-Antoine

31/07

29/08

Horaires :

jusqu’au 30/06      : 9h-22h

les 01/07 et 02/07 : 9h-19h

du 05/07 au 30/07 et du 30/08 au 03/09 : 9h-17h30, du lundi au vendredi

à partir du 06/09   : 9h-22h

UPMC Saint-Antoine Axial

24/07

29/08

Horaires :

du 01/07 au 23/07 :  9h-18h, du lundi au vendredi

UPMC Tenon

24/07

29/08

Horaires :

du 01/07 au 23/07 : 9h-18h, du lundi au vendredi

UPMC Trousseau

24/07

30/08

Horaires :

9h-13h et 14h-17h, du lundi au vendredi

UPMC J. Delarue / Dechaume

24/07

32908

Horaires :

9h30-17h30, du lundi au vendredi

UPMC Charcot

Fermeture

Paris 7 Bichat

26/07

20/08

Horaires :

du 01/07 au 23/07 : 9h-18h

du 23/08 au 27/08 : 9h-17h

Paris 7 Villemin

29/07

29/08

Horaires :

à partir du 18/06, pas de nocturne. Ouverture de 10h à 19h

reprise des nocturnes : le 27/09

Paris 7 Odontologie

01/07

17/10

Paris 7 Robert Debré

Pas de fermeture

Horaires :

du 01/07 au 30/07 : 9h30–18h00 le lundi, mardi, vendredi ; et 9h30-18h30 le mercredi et jeudi

du 02/08 au 31/08 : 9h30-17h30, du lundi au vendredi

Paris 11 Kremlin-Bicêtre

19/07

20/08

Horaires :

du 14/06 au 16/07, et du 23/08 au 02/10 : 9h-18h

Paris 11 Béclère

19/07

20/08

Paris 11 Chatenay-Malabry

31/07

29/08

Horaires :

du 15/07 au 30/07, et du 30/08 au 03/09 : 9h-17h

du 06/09 au 10/09 : 9h-18h

à partir du 13/09 : 9h-19h, du lundi au vendredi

Paris 12 Créteil

260/07

25/08

Horaires :

du  14/06 au 23/07 et du 26/08 au 10/09 : 9h-20h

Paris 13 Bobigny

19/07

31/08

Horaires :

du 14/06 au 30/06 : 9h-18h30 le lundi, mercredi, jeudi, vendredi ; 11h-18h30 le mardi

du 01/07 au 16/07 : 9h-17h le lundi, mercredi, jeudi et vendredi ; 11h-17h le mardi

Versailles – St Quentin : site de Guyancourt

28/06

17/07

01/07

22/08

Horaires :

du 14/06 au 14/09 : 9h-18h, du lundi au vendredi

Versailles A. Paré Boulogne

17/07

22/08

Horaires :

Du 25/06 au 16/07, et du 23/08 au 31/08 :

9h30-17h30

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Formations pour les médecins généralistes

Lundi 18 janvier 2010

… et les autres.
Une astuce communiquée ce jour par une collègue chargée des formations aux usagers,astuce  évidente, mais à laquelle je n’aurais pas pensé naturellement.

Quand vous souhaitez monter une formation destinée aux médecins en exercice, et plus particulièrement aux généralistes : privilégier les mois de mai-juin, quand il y a moins d’épidémies, de rhumes, de gastros et de grippes, et qu’ils sont moins sollicités par leurs patients.

Ça coule de source, mais c’est hyper-important, pour éviter d’organiser des formations sans public !

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Différence entre revue systématique et méta-analyse

Mercredi 13 janvier 2010

Qui fait régulièrement des recherches dans PubMed  a déjà dû se demander, au moins au début, la différence entre « revue systématique » et « méta-analyse« .

Je viens enfin de trouver une définition à peu près claire (ici), qui distingue bien ces deux termes – et je me permets d’en donner une version francisée :

« Une revue systématique est une manière approfondie, globale et explicite d’interroger la littérature médicale. Elle comprend généralement plusieurs étapes, parmi lesquelles (1) poser une question à laquelle on puisse répondre (c’est souvent l’étape la plus difficile), (2) identifier une ou plusieurs bases de données à interroger, (3) élaborer une stratégie de recherche explicite, (4) sélectionner les titres, les résumés et les textes en se basant sur des critères explicites pour les retenir ou non et (5) synthétiser les données sous un format standardisé.

Une méta-analyse est une approche statistique visant à combiner les données issues d’une revue systématique. Toute méta-analyse devrait donc reposer sur une revue systématique sous-jacente, alors que toutes les revues systématiques ne donnent pas lieu à une méta-analyse. »

Mon anglais étant perfectible, je suis preneur pour toute amélioration de traduction !

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