Archive pour octobre 2007

La médecine en archives ouvertes

Lundi 29 octobre 2007

Le 23 octobre dernier, le sénat américain a adopté une disposition favorisant le développement des archives ouvertes en médecine : les articles rendant compte de recherches financées par le NIH (National Institutes of Health) devraient être déposés dans l’archive ouverte PubMed, dans un délai maximum de 12 mois après leur publication en revue.

Comme le NIH est la plus importante source de financement de la recherche biomédicale aux États-Unis, ça peut faire du monde. Et cela concrétiserait l’idée que les articles rendant compte de recherches financées sur fonds publics doivent être accessibles à tous. Comme l’INSERM s’inspire souvent de la politique du NIH pour les archives ouvertes, la mesure pourrait être exportée ailleurs dans le monde.

Cette décision intervient dans le cadre d’un processus législatif qui n’est malheureusement pas encore achevé – le texte doit repasser devant une commission paritaire et être validé par Deubeuliou. Le lobbying du très discutable PRISM (Partnership for Research Integrity in Science and Medicine) peut donc encore faire capoter cette mesure. Ce ne seraient pas ces éditeurs qui ont l’air de croire que les bibliothèques (entre autres) sont des vaches à lait ?

Information obtenue via la dépêche du GFII (groupement français de l’industrie de l’information).

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Des nouvelles de Medic@

Lundi 29 octobre 2007

Medic@, la bibliothèque numérique de la BIUM, ne cesse de s’agrandir.
Avec plus d’un million de pages (!) et 4 480 documents (75% en français), c’est une source déjà impressionnante ! En plus, les notices des documents peuvent être récupérées via un réservoir OAI-PMH.
En bonus, des vrais morceaux de périodiques numérisés dedans :

  • Annales médico-psychologiques (159 volumes, 1843-1935) ;
  • Annales d’hygiène publique et de médecine légale (1829-1922. 191 volumes) ;
  • Annales d’hygiène et de médecine coloniale (1891-1936. 34 volumes) ;
  • Archives générales de médecine (186 volumes. 1823 (1re série, vol. 1) – 1898 (8e série, vol. 10) ) ;
  • Gazette médicale de Paris (1830-1916; mise en ligne progressive) ;
  • Histoire et mémoires de la Société royale de médecine (10 volumes, 1776-1789) ;
  • Mémoires de l’Académie de chirurgie (1743-1774. 5 volumes).

Pour en savoir plus
Bon, je sais, ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblik, mais c’est quand même une initiative suffisamment intéressante et rare pour être signalée.

Source :  »Biblio-Fr »

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l’APHP en fête !

Samedi 27 octobre 2007

Une initiative sympa de l’APHP, que je copie-colle sans vergogne de leur site (voir ici) :

« Lire en fête 2007 : Paris en quête de noir : Du 15 octobre au 23 novembre, patients et personnels sont invités à un voyage dans le roman policier parisien avec Paris en quête de noir. Des expositions (Maigret, traversées de Paris, Faits divers à Paris à travers les illustrations du Petit Journal et du Petit Parisien ou Casse-pipe à la Nation !), des contes (Paris bazar, Paris bizarre ou les sentiers de l’étrange passent aussi par Paris), des jeux d’écriture sur le polar, des chansons… sont programmés dans quinze médiathèques.

Un carnet, illustré par une jeune dessinatrice, propose 12 extraits de romans policiers se déroulant dans Paris. Pour donner envie de découvrir ces auteurs, il sera offert aux lecteurs des médiathèques pendant la durée de la manifestation »

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The Power of Books

Samedi 20 octobre 2007

http://www.mladenpenev.net/

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Wikipédia à l’université

Lundi 15 octobre 2007

Ah voilà une annonce qu’elle est bonne !

Je parle ici du séminaire « Wikipédia et éducation« , qui sera animé les 19 & 20 octobre par Laure Endrizzi et Michèle Drechsler lors du premier colloque de l’association Wikimedia France, qui se tiendra à la Cité des sciences et de l’industrie.

Imaginer comment concilier harmonieusement Wikipédia et le système éducatif, c’est un très très bonne chose, surtout quand on pense à tous ces élèves/collégiens/étudiants innocents qui utilisent Wikipédia sans forcément avoir un regard critique – mais est-ce vraiment vrai, ou est-ce une peur de bibliothécaire ? Espérons que le colloque sera l’occasion de mettre des statistiques sur ces présupposés…

Par contre, il y a des phrases d’annonce qui suscitent un sourcil suspicieux :

« Quelle place Wikipédia peut-elle occuper auprès des élèves / étudiants et des éducateurs au sens large ? »

Euh, je dirais plutôt « quelle place Wikipédia occupe-t-elle auprès des élèves, et des jeunes en général ? » parce qu’ils n’ont certainement pas attendu qu’on se pose la question pour utiliser l’encyclopédie en ligne. Bon, d’aucuns diront que je pinaille, et qu’il faut plutôt comprendre « Quelle place Wikipédia devrait-elle occuper au mieux auprès des élèves dans une optique éducative ? » ce à quoi je souscris entièrement !

Wikipédia doit-elle s’adapter à l’école… ou bien l’école doit-elle s’emparer de Wikipédia ?

C’est un peu comme si l’on demandait : « Et la marée, elle doit s’adapter au pêcheur, ou bien l’inverse ? » A ce compte-là, on peut s’interroger sur Google qui pourrait aussi faire des efforts pour s’adapter à l’école… Alors qu’avec la fameuse bibliothèque 2.0 on nous répète tout le temps qu’il faut aller là où se trouve l’usager

Bon, j’arrête de faire mon méchant, et je maintiens que je suis très content de voir qu’on s’interroge sur les liens entre Wikipédia et éducation ! Bravo !

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Erreur de jeunesse avec les vieux livres

Jeudi 11 octobre 2007

Une erreur à ne pas commettre en banque de prêt.

Vous bipez un retour, s’affiche le message « mettre de côté l’ouvrage pour pilon« . Et là, vous faites l’erreur de penser tout haut :

« Ah ben, cet ouvrage-là, il ne faut pas le ranger, il va être pilonné… »

La lectrice :

« Ca veut dire quoi, pilonné ? »

« Ben on va le détruire, le jeter quoi, il est trop vieux…« 

La lectrice, les yeux écarquillés, la voix tremblante :

« Vous… vous jetez des livres ? A… la poubelle ?« 

C’est là que vous sentez que vous avez fait une boulette :

« Euh. Oui, quand ils sont trop vieux, ou trop abîmés, on les jette. Et puis on en rachète des neufs, quoi. C’est mieux pour vous. »

« Ah mais non, si vous le jetez, je veux bien le récupérer ce livre, moi. Je veux même bien le racheter ! »

« Je crois que ça va pas être possible, ça…« 

Tout ça me rappelle le débat récent à la suite de l’article de Jean-Yves Mollier dans Télérama… Voir ici pour plus d’infos.

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Questions ? Réponses !

Lundi 8 octobre 2007

Tel est le nom du dernier né des services de référence virtuelle.

En l’occurrence, celui de l’ENSSIB (Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques), que vous trouverez à l’adresse suivante : http://www.enssib.fr/questions-reponses/

Je cite :

« Qui peut poser une question ? Le service s’adresse à toute personne s’intéressant aux Sciences de l’information et des bibliothèques (SIB), à l’exclusion des élèves de l’enssib. Qui répond ? Une équipe de bibliothécaires du Département des ressources documentaires de l’enssib. »

Une interface classique et efficace, à base de QuestionPoint, avec un formulaire à remplir.

Une première question qui se pose, forcément (sans mauvais jeu de mots !) : comment ce nouveau service trouvera-t-il sa place face à la liste Biblio-Fr (vous savez, les 50 courriels que vous recevez d’un coup et qui font exploser votre boîte aux lettres ;-) )?

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L’amour du JISC II

Mardi 2 octobre 2007

Complément d’information à la suite de mon post dubitatif du mois dernier, sur les e-books médicaux testés dans le cadre du JISC. Aux journées Couperin du Livre électronique (31 mars 2008, à l’université de Bordeaux-I), Hazel Woorward, qui dirige la bibliothèque de l’université de Cranfield (Royaume-Uni) viendra rendre compte de ce fameux projet.

A vos agendas !

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L’après-vie des fichiers-matières

Lundi 1 octobre 2007

- mode librarian troll on -

Card_Catolog01.jpg

Ils sont là, imposants et inutiles comme des blockhaus oubliés sur les plages de l’Atlantique.

Avec leurs petits tiroirs en bois, ils nous narguent dans les recoins sombres des bibliothèques.

Les fichiers-matières savent qu’ils n’en ont plus pour longtemps, et ils nous le font payer en encombrant encore un peu nos salles de lecture.

Heureusement, parfois, seul(e), un(e) bibliothécaire ose se dresser face à la multitude de ses semblables pour expédier l’une de ces créatures au rebut.

Mais que les professionnels conservateurs se rassurent : mêmes les fichiers-matières ont droit à une vie meilleure après avoir rendu quelques décennies de bons et loyaux services. Pour preuve cette touchante histoire que m’a racontée l’une de mes collègues. A peine déclassé, leur fichier-matière a trouvé un bon samaritain pour sauver ses fiches d’une mort certaine, en la personne d’un professeur d’arts plastiques qui, l’oeil brillant, s’est empressé d’enfourguer les fiches condamnées dans de gros sacs poubelles, pour s’en servir ensuite dans l’un de ses cours, comme matière (!) première à des créations d’art contemporain !

Ami professeur d’art plastique, si tu nous écoutes, je serais curieux de savoir – et voir – comment ont été recyclées ces fameuses fiches !

- mode librarian troll off -

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