Archive pour octobre 2009

L’artiste et/ou ministre

Mardi 27 octobre 2009

Suite de mes explorations du tome V des chroniques d’Alvin le Faiseur.

Où un passage rappelle certaines polémiques d’actualité, avec de vieux artistes rattrapés par leurs vieux démons, et des ministres qui les défendent bien mal tout en se piquant eux-mêmes d’être artistes :

« Au moment où vous commenciez à me plaire, monsieur Balzac, vous prouvez que vous n’êtes pas un gentilhomme.

- Rien ne m’y oblige, répliqua Balzac. Je suis un artiste.

- Vous marchez quand même sur vos deux jambes et mangez avec votre bouche. Le statut d’artiste ne vous confère pas de privilèges particuliers. Il vous donnerait plutôt de plus grandes responsabilités. » (page 150 de l’édition Atalante).

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Féminisme & bibliothèques

Lundi 19 octobre 2009

Elle avait vite appris qu’il n’existait pas meilleur professeur que la bibliothèque parce que les auteurs des livres n’avaient aucun moyen de la laisser à la porte à cause de son sexe. Une fois la somme de leur savoir couchée par écrit, ils devaient endurer l’ignominie qu’une femme la lise et la comprenne.

Orson Scott Card, Flammes de Vie, Les Chroniques d’Alvin le Faiseur, p.103 (éd. L’Atalante)

L’héroïne vit dans une Amérique uchronique du début du XIXe s.

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Règle n°18

Lundi 5 octobre 2009

Encore des anecdotes, pour ce blog qui traite décidément bien peu des sujet sérieux de bibliothéconomie médicale.

Le supplément indispensable à la règle n°17 évoquée précédemment, est fort logiquement la règle n°18. En fait, il ne faut jamais sortir de sa bibliothèque, et ne jamais s’aventurer dans l’hôpital, même si l’on sait dans quelle zone on se trouve.

Pour preuve une mésaventure arrivée récemment à une collègue. La voilà qui croise un brancard, quand un sinistre bip lancinant est soudainement émis par le monitoring. Les infirmiers arrêtent leur convoi, bloquant toute circulation dans le couloir, pour commencer un massage cardiaque. Massage cardiaque qui se révélera vain, au final. Encore des histoires de lecteurs morts, décidément, on n’en sort pas.

D’ailleurs, je n’ai pas osé demander un certain livre à la médiathèque de l’hôpital (charmante structure qui complète avantageusement elle aussi la sinistre bibliothèque de travail que nous sommes) : il s’agissait de l’excellent (à ce qu’on dit) comics Walking Dead. Je me suis dit qu’ils n’achetaient certainement pas d’histoires de morts-vivants dans une bibliothèque où patients et médecins peuvent emprunter.

Dernière anecdote, qui n’a rien à voir, mais qui fait rire jaune quand même : quand le doyen demande à ses bibliothèques de médecine d’ouvrir davantage pendant les vacances de Pâques. Il a parfaitement raison, c’est bien que les étudiants puissent travailler chez nous pendant les vacances. Mais pas de chance, on ne ferme jamais à Pâques ;-)

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