Archive pour décembre 2007

Je sors une étude de ma poche

Jeudi 20 décembre 2007

Repéré grâce au blog de David Rothman :

Une étude vient de sortir, intitulée Australian Health Librarians and Web 2.0.

Bon, la population étudiée n’est pas forcément pléthorique et représentative, mais plus de 200 bibliothécaires en médecine ont répondu à l’enquête.

Premier constat : les bibliothèques médicales australiennes sont plutôt modestes : 80 % entre 1 et 5 employés. 30 % entre 5 et 10.

En ce qui concerne le Web 2.0, les bibliothécaires trouvent que les blogs (chic !), les wikis, les fils RSS sont importants pour leur pratique professionnelle, mais… ils les utilisent très peu, que ce soit au travail ou chez eux !

En conclusion : en matière de Web 2.0, les bibliothécaires de médecine australiens sont croyants… mais pas pratiquants !

C’est déjà pas mal !

D’un autre côté, plus de la moitié des répondants sont en poste depuis plus de 10 ans. Ce qui limite la proportion de jeunes geeks bibliothécaires et explique peut-être ces résultats mi-figue, mi-raisin…

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La médecine malgré lui

Mercredi 19 décembre 2007

Une erreur à ne pas faire quand on est bibliothécaire médical : s’abonner à une newsletter d’un gros éditeur (mais alors très gros, vraiment), que nous ne nommerons pas pour préserver son anonymat.

Au début, ça a l’air sympa, on reçoit des nouvelles très sérieuses en anglais. Et puis, un beau jour, on décide de se désabonner. On clique sur le lien habituel en fin de message, et on atterrit sur une page type qui nous annonce que notre demande a bien été prise en compte. « We’re sorry to lose you ». On en a presque mal au coeur. On imagine les pauvres commerciaux en train d’écraser une larme parce que vous les quittez.

Mais les amoureux éconduits sont parfois opiniâtres.

Quelques jours plus tard, vous recevez à nouveau une newsletter. On se dit qu’il y a peut-être eu un souci, alors on se désabonne à nouveau. Et à nouveau l’éditeur est désolé de nous perdre…

Encore une newsletter en fin de semaine. Vous vous dites : « Tiens, j’ai dû m’abonner à plusieurs lettres sans faire gaffe. Vais me désabonner de celle-là aussi… »

Mais l’éditeur de continuer de vous abreuver de newsletters, de semaine en semaine, malgré vos demandes répétées de désabonnement. Vous me direz, ça change du Viagra…

En fait, il semblerait qu’en demandant à recevoir des newsletters, on soit inscrit d’office à toute une palette de lettres différentes ; toutes les spécialités de la médecine y passent : la lettre pédiatrie, la lettre obstétrique, la lettre cardiologie… et il faut apparemment se désabonner de chacune individuellement !

Un bon conseil donc : ne pas s’abonner du tout est encore plus simple !

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Librarian ou libraire ?

Vendredi 14 décembre 2007

Anecdote en passant, qui prête à sourire :

L’autre jour, dans une commission de la faculté de médecine, mes collègues et moi-même nous sommes fait appeler « les libraires« …

Au début, ça m’a vexouillé, puis je me suis dis qu’il n’y avait pas de raison : libraire est un aussi beau métier que bibliothécaire, et puis la personne qui a fait la confusion est un américanophile convaincu, qui a passé pas mal de temps aux States. On va dire qu’il a pensé « librarians » – ce qui m’arrive également de temps en temps, à force de lire des « library » à tire-larigot dans tous ces articles en anglais…

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Je transmets !

Mercredi 12 décembre 2007

Voici le message reçu d’une collègue qui travaille au Réseau Cochrane Francophone . Merci d’en prendre connaissance.

Pétition électronique

Chers Tous,

Vous trouverez ci-dessous le texte anglais de Norbert Wilk (après le message de Nick Royle) relatif à une pétition demandant le libre accès à la Cochrane Library pour tous les habitants des pays de l’Union Européenne. Les droits d’accès étant à la charge de l’Union Européenne. Il est intéressant de noter que cette initiative n’est pas lancée par la Cochrane Collaboration mais par d’autres personnes. Elle n’en prend que plus de poids.

Comme vous le savez, les habitants des pays de l’Union Européenne ne sont pas tous égaux en ce qui concerne l’accès gratuit à la Cochrane Library. Alors que certains pays ou certaines régions ont déjà pris à leur charge le prix de l’accès à la Cochrane Library, permettant ainsi à leurs habitants de ne pas payer les droits pour accéder aux revues Cochrane dans leur intégralité, d’autres n’ont pas encore franchi ce pas. Afin de promouvoir l’accès des revues systématiques Cochrane à tous les habitants de l’Union Européenne, il est de la plus haute importance d’appuyer cette pétition.

Cette pétition est active jusqu’au 21 mars 2008 et vous pouvez la signer et la faire signer sur le site http://cochrane.epetitions.net

Faites circuler ce courrier électronique le plus largement possible. Vous pouvez également utiliser l’option « Tell a friend « sur le site http://cochrane.epetitions.net une fois que vous avez signé la pétition.

Un grand merci pour votre implication, cela en vaut la peine.

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Ici Londres !

Mercredi 12 décembre 2007

Pour ceux qui ne sont pas abonnés à la liste ADBS-Info, un appel vient d’être passé par BioMed Central.

BioMed Central, c’est cet éditeur britannique spécialisée dans les revues en libre accès (180 titres à ce jour, en biologie, chimie, médecine, physique).
Sans parler de leur outil d’évaluation par les pairs, Faculty of 1000 dont il faudrait que je creuse le fonctionnement.

Et l’argumentaire utilisé est des plus séduisants :

Comme vous le savez, l’accès à l’information scientifique est aujourd’hui en état de crise: – les bibliothèques en ont assez de payer des abonnements à prix exorbitants – l’argent des contribuables est dépensé pour le financement des recherches médicales et scientifiques, mais ils ne peuvent pas accéder aux résultats des recherches effectuées – les scientifiques se plaignent de devoir transmettre leurs droits d’auteur à l’éditeur

Il existe une solution à ces problèmes: le libre accès à la littérature scientifique (Open Access): – une économie substantielle sur les abonnements aux institutions et à leurs bibliothèques – les articles de recherche publiés en libre sont accessibles gratuitement à tous – les scientifiques conservent leurs droits d’auteur

Mais c’est un appel à quoi, finalement, sur ADBS-Info ?

Hé ben, on ne sait pas trop. C’est plutôt de la publicité, dirait-on – mais une publicité charmante, comme on aimerait en voir plus souvent, pour promouvoir les archives ouvertes en médecine !

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Des nouvelles de l’AP-HP !

Mardi 11 décembre 2007

Voilà que je passe sur le site de l’AP-HP, pour une recherche ponctuelle.
Et là, je remarque un lien « actualités« . Ah, mais c’est bien ça, j’aimerais bien avoir des nouvelles de l’AP-HP ! Genre, quel service s’ouvre dans quel hôpital, pour savoir quels livres acheter à quel endroit…

Sauf que, sur ladite rubrique actualité, c’est le drame : pas de fil RSS ! Pour une rubrique News, c’est un peu tristoune… Heureusement, le poisson-poney est là !

Je m’explique :

Sur l’excellent Bibliobsession, on parlait d’un site Internet qui génère des flux RSS sur des pages qui n’en ont pas.  »Ponyfish », que ça s’appelle. C’était donc une bonne occasion de l’essayer. Et ça marche !

Le lien est là : http://www.ponyfish.com/feeds/25717YhgdYoAK

…et mon Bloglines l’a immédiatement reconnu et adopté.

Profitez-en si ça vous chante, pour avoir des nouvelles fraîches de l’AP-HP !

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Mes premiers P2

Lundi 10 décembre 2007

Aujourd’hui, première séance de formation avec des P2 – une soixantaine, dans le cadre de l’une de leurs UE de master, parmi les 4 qu’ils doivent suivre en P2/D1 – le seul petit bout de LMD actuellement présent dans les études de médecine.

Formation un peu au débotté, puisque je n’ai été prévenu que vendredi. Pas le temps donc de préparer un diaporama digne de ce nom, ni de réviser mon PubMed… Et puis les pauvres n’avaient même pas d’ordinateur, ils étaient obligés de suivre mes manip’ sur le vidéoprojecteur.

J’avais un a-priori : je me disais que des P2 seraient moins attentifs que des paramédicaux (pour le moment, je n’avais formé que des psychomotriciens). Hé ben, non, ils avaient l’air intéressés (faut dire que leur prof était là aussi, pour les remotiver au besoin).

Par de grande surprise par contre, au niveau de leurs connaissances en matière de recherche documentaire. S’ils connaissent la bibliothèque, personne n’a jamais vraiment consulté le catalogue local (ne parlons même pas du SUDOC !). J’aurais bien montré EndNote Web sur la lancée, mais mon identifiant ne marchait pas – ce qui n’est peut-être pas plus mal, vu les intitulés de recherche débile sur lesquels j’avais fait mes tests…

Une bonne nouvelle : sans que ce soit obligatoire, il est fortement conseillé aux enseignants d’imposer la rédaction d’un mémoire au cours de ces UE de master. En bref, ce sont tous les P2/D1 qui pourraient s’avérer intéressés par une initiation à la maîtrise de l’information et à la gestion de bibliographies…

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J’avais oublié que Del.icio.us était public !

Dimanche 9 décembre 2007

Petit moment d’autosatisfaction vendredi :De manière totalement inattendue, voilà que j’apprends que mes signets Del.icio.us sont consultés par un médecin. Et pas n’importe lequel : un de ces médecins qui font autorité pour les rapports entre médecine et nouvelle technologies. Un comble, quand on sait que je tagge les articles dudit médecin dans mes signets !

Me voilà sur un petit nuage, ce qui m’incite à retourner faire un tour sur ma page publique Del.icio.us, que je ne fréquente pas régulièrement. Et là, c’est le drame, je m’aperçois que mes derniers favoris sont rentrés n’importe comment, à peine indexés. Faut dire que je me sers vraiment de mon compte pour sauvegarder les favoris qui me servent tous les jours au boulot. Je sais bien qu’ils sont publics, mais je ne pensais pas que quelqu’un pouvait s’y intéresser. Moi-même, je n’ai pratiquement jamais consulté les favoris des autres internautes. Mais apparemment, tout le monde n’est pas aussi passif que moi : je m’aperçois que 4 personnes sont abonnés à mon flux. Raison de plus pour soigner davantage mes indexations !

Autre chose : à ce qu’on m’a rapporté, le médecin dont je parlais au début semblait penser que j’étais une charmante documentaliste ! Là encore, je ne m’étais jamais soucié de l’intérêt qu’il pouvait y avoir à sortir de l’anonymat sur Del.icio.us. A vrai dire, je ne savais même pas si c’était possible. Mais si, en fait !

Donc, deux notes pour plus tard :

- Soigner ses liens Del.icio.us et leur indexation, parce qu’on ne sait jamais, quelqu’un peut les lire !

- Mettre un peu d’infos sur soi ne nuit pas, pour éviter les malentendus ! (J’ai beau jeu de dire ça alors que mon nom n’apparaît pas sur le blog !)

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