Articles avec le tag ‘anonymat’

La médecine malgré lui

Mercredi 19 décembre 2007

Une erreur à ne pas faire quand on est bibliothécaire médical : s’abonner à une newsletter d’un gros éditeur (mais alors très gros, vraiment), que nous ne nommerons pas pour préserver son anonymat.

Au début, ça a l’air sympa, on reçoit des nouvelles très sérieuses en anglais. Et puis, un beau jour, on décide de se désabonner. On clique sur le lien habituel en fin de message, et on atterrit sur une page type qui nous annonce que notre demande a bien été prise en compte. « We’re sorry to lose you ». On en a presque mal au coeur. On imagine les pauvres commerciaux en train d’écraser une larme parce que vous les quittez.

Mais les amoureux éconduits sont parfois opiniâtres.

Quelques jours plus tard, vous recevez à nouveau une newsletter. On se dit qu’il y a peut-être eu un souci, alors on se désabonne à nouveau. Et à nouveau l’éditeur est désolé de nous perdre…

Encore une newsletter en fin de semaine. Vous vous dites : « Tiens, j’ai dû m’abonner à plusieurs lettres sans faire gaffe. Vais me désabonner de celle-là aussi… »

Mais l’éditeur de continuer de vous abreuver de newsletters, de semaine en semaine, malgré vos demandes répétées de désabonnement. Vous me direz, ça change du Viagra…

En fait, il semblerait qu’en demandant à recevoir des newsletters, on soit inscrit d’office à toute une palette de lettres différentes ; toutes les spécialités de la médecine y passent : la lettre pédiatrie, la lettre obstétrique, la lettre cardiologie… et il faut apparemment se désabonner de chacune individuellement !

Un bon conseil donc : ne pas s’abonner du tout est encore plus simple !

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J’avais oublié que Del.icio.us était public !

Dimanche 9 décembre 2007

Petit moment d’autosatisfaction vendredi :De manière totalement inattendue, voilà que j’apprends que mes signets Del.icio.us sont consultés par un médecin. Et pas n’importe lequel : un de ces médecins qui font autorité pour les rapports entre médecine et nouvelle technologies. Un comble, quand on sait que je tagge les articles dudit médecin dans mes signets !

Me voilà sur un petit nuage, ce qui m’incite à retourner faire un tour sur ma page publique Del.icio.us, que je ne fréquente pas régulièrement. Et là, c’est le drame, je m’aperçois que mes derniers favoris sont rentrés n’importe comment, à peine indexés. Faut dire que je me sers vraiment de mon compte pour sauvegarder les favoris qui me servent tous les jours au boulot. Je sais bien qu’ils sont publics, mais je ne pensais pas que quelqu’un pouvait s’y intéresser. Moi-même, je n’ai pratiquement jamais consulté les favoris des autres internautes. Mais apparemment, tout le monde n’est pas aussi passif que moi : je m’aperçois que 4 personnes sont abonnés à mon flux. Raison de plus pour soigner davantage mes indexations !

Autre chose : à ce qu’on m’a rapporté, le médecin dont je parlais au début semblait penser que j’étais une charmante documentaliste ! Là encore, je ne m’étais jamais soucié de l’intérêt qu’il pouvait y avoir à sortir de l’anonymat sur Del.icio.us. A vrai dire, je ne savais même pas si c’était possible. Mais si, en fait !

Donc, deux notes pour plus tard :

- Soigner ses liens Del.icio.us et leur indexation, parce qu’on ne sait jamais, quelqu’un peut les lire !

- Mettre un peu d’infos sur soi ne nuit pas, pour éviter les malentendus ! (J’ai beau jeu de dire ça alors que mon nom n’apparaît pas sur le blog !)

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