Articles avec le tag ‘anecdotique’

La Bioume

Mercredi 30 avril 2008

Non, il ne s’agit pas d’un film avec Sophie Marceau, mais d’une vraie question pour les bibliothécaires médicaux.

J’ai remarqué que la moitié des collègues parlaient de Bioume, quand ils voulaient parler de la BIUM. Franchement, qui peut m’expliquer cette prononciation ? Comme si la BIUM, de par son honorable héritage, avait en fait un nom latin, comme à l’époque où cette langue était le lot commun des médecins et autres universitaires…

Et en Suisse, on prononce ça comment ?

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6 ans de retard

Jeudi 10 avril 2008

Surprise aujourd’hui à la banque de prêt :

Voici un client un lecteur qui arrive avec un livre qu’il aurait dû rendre… en 2002 !

6 ans de retard. Chez nous, 1 jour de retard, c’est un jour de suspension de prêt. Et donc, 6 ans, ça fait 6 ans de suspension de prêt.

« Hé bien, Monsieur, merci d’avoir ramené le livre. Vous pourrez emprunter à nouveau… en 2014. A bientôt ! »

Explication de texte : en fait, ce lecteur, inscrit autrefois à la bibliothèque, avait voulu se réinscrire chez nous le mois dernier. C’est à ce moment qu’on lui avait signalé ce léger retard, dont, bien évidemment, il n’était pas au courant. Après un mois de recherche, il a enfin retrouvé l’ouvrage chez lui et nous l’a rapporté.

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La médecine malgré lui

Mercredi 19 décembre 2007

Une erreur à ne pas faire quand on est bibliothécaire médical : s’abonner à une newsletter d’un gros éditeur (mais alors très gros, vraiment), que nous ne nommerons pas pour préserver son anonymat.

Au début, ça a l’air sympa, on reçoit des nouvelles très sérieuses en anglais. Et puis, un beau jour, on décide de se désabonner. On clique sur le lien habituel en fin de message, et on atterrit sur une page type qui nous annonce que notre demande a bien été prise en compte. « We’re sorry to lose you ». On en a presque mal au coeur. On imagine les pauvres commerciaux en train d’écraser une larme parce que vous les quittez.

Mais les amoureux éconduits sont parfois opiniâtres.

Quelques jours plus tard, vous recevez à nouveau une newsletter. On se dit qu’il y a peut-être eu un souci, alors on se désabonne à nouveau. Et à nouveau l’éditeur est désolé de nous perdre…

Encore une newsletter en fin de semaine. Vous vous dites : « Tiens, j’ai dû m’abonner à plusieurs lettres sans faire gaffe. Vais me désabonner de celle-là aussi… »

Mais l’éditeur de continuer de vous abreuver de newsletters, de semaine en semaine, malgré vos demandes répétées de désabonnement. Vous me direz, ça change du Viagra…

En fait, il semblerait qu’en demandant à recevoir des newsletters, on soit inscrit d’office à toute une palette de lettres différentes ; toutes les spécialités de la médecine y passent : la lettre pédiatrie, la lettre obstétrique, la lettre cardiologie… et il faut apparemment se désabonner de chacune individuellement !

Un bon conseil donc : ne pas s’abonner du tout est encore plus simple !

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